Yehudi Menuhin, élève de Moshe Feldebnkrais, disait à propos de la méthode Feldenkrais : « Les exercices sont si simples et si ingénieux… C’est tellement intelligent de développer le corps en invitant l’esprit et les sens à devenir conscient des moitiés du corps séparément l’une de l’autre. Cela augmente la subtilité de la sensation. »
Pendant ma formation, j'ai entendu Myriam Pfeffer comparer les praticiens Feldenkrais non pas à des musiciens, mais à des accordeurs d'instruments de musique, en l'occurence des accordeurs d'êtres humains. En effet, nous nous contentons de quelques ajustements, parfois infimes, mais qui peuvent changer beaucoup. Certains sont trop mobiles ici, d'autres peu mobiles là. Imprécis pour certains gestes, trop impliqués pour d'autres. Il faut apprendre à réduire la force ici, à relier des parties qui fonctionneront mieux ensemble, à en libérer d'autres. Je crois que les verbes accorder ou, étalonner, correspondent bien à notre travail.